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Bien le bonjour chez vous!



Bien le bonjour à tous les Algériens et les Algériennes .C'est tout à votre honneur d'avoir laissé Boualem Sansal aller se faire soigner le 12 novembre 2025. Merci au président Abdelmadjid Tebboune pour la grâce

accordée.Que cette grâce perdure dans votre regard lumineux.


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DESSIN de POV



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26032025

L’agencement des nuances de gris nous présente une réalité contrastée, celle d’un drapeau faisant grise mine au fond d’une cellule,au lieu de flotter tout blanc dans le vent. La simplicité avec laquelle une main se saisit d’un barreau de fenêtre comme d’un stylo défait la malice.Perdure alors l’intelligence du cœur ,figurée par la position des doigts,et la solidarité avec Boualem Sansal. dont le nom s’ inscrit à l’air libre sur le rebord extérieur de la fenêtre.« Etre en prison,d’accord,mais la tête libre de vagabonder ,c’est ça que j’écris dans mes livres,ça n’a rien de choquant ou de subversif »s’exclame l’auteur de « Poste restante:Alger » à propos «  du blocus de la pensée » qui le gêne «  pour raconter des histoires ,de simples histoires de braves gens que l’infortune a mis face (…) à des dictateurs « qui se sont emparés de nos vies ». L’écrivain sentait s’installer un dangereux silence qu’il contrecarre dans cet ouvrage paru en 2006 .Aujourd’hui POV lui tend la main ,c’est beau.


DESSIN de DILEM


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DILEM une semaine ds le monde vendredi 28 mars commentaire posté sur facebook le dimanche 3003


La crise des relations diplomatiques entre La France et l'Algérie est à son paroxysme et la décision de condamner à cinq ans d'emprisonnement l'auteur de « Lettre d'espoir et de colère à mes compatriotes »   Boualem Sansal semble en être une triste illustration.

.La sanction est tombée comme retombe un silence. Dilem a beau le représenter, lui donner forme,c'est un silence de mort.Celui-ci demeure inacceptable,permettez-moi de vous le dire.

A la justice correspond une recherche d'équilibre.

Ce n'est pas d'un côté la colère et de l'autre l'espoir,cette structure n'est pas celle de «  Poste restante:Alger »dans lequel le haut fonctionnaire déchu s'exclamait en 2006 :

« Le nom même de notre pays ,Algérie,est devenu par le fait de notre silence, synonyme de terreur et de dérision et nos enfants le fuient (...) »

Le mal politique qu'il nomme: « Mais peut-être avons-nous cessé de nous parler parce que personne n'écoutait l'autre » est lié à l'organisation démocratique et fait mal à peu près partout sur cette terre. 

Le dessinateur positionne notre regard dans un entre-deux.A gauche le drapeau de l'Algérie incarne les valeurs et les aspirations nationales comme tous les drapeaux.A droite une figure géométrique similaire apparaît dans la continuité de l'ombre portée .Le rectangle présente l'écrivain passant la tête au milieu des barreaux de sa cellule,le regard figé. Sa consternation est la nôtre.

Sans doute se remémore-t-il ses écrits :« La beauté de nos paysages et notre hospitalité légendaire »

« Nos constantes à nous sont simples:liberté d'être et bonheur de douter ; elles disent tout, et en prime elles laissent ouverte la possibilité d'un voyage dans les étoiles. »

Même la lune a sa part d'ombre.Pour autant ses écrits ne constituent en aucune façon une face cachée. Monsieur Boualem Sansal est connu des littéraires,il a reçu plusieurs prix.D'ailleurs c'est bien un trait reliant le noir au blanc qui relient les deux poteaux;l'un se dresse bien réel ,l'autre est suggéré .Cette juxtaposition visuelle montre la continuité entre le dessin du drapeau de la République démocratique et populaire algérienne et la parole consignée d'une expérience politique.Les deux ne témoignent-ils pas du même combat pour l'émancipation du peuple algérien.

,Si l’écrivain aux beaux cheveux longs garde sa dignité s'il est représenté debout c'est parce que les écrivains, en tant qu'artistes du langage, savent être entre-deux,bien que cela ne soit pour personne confortable.Rien d'étonnant à ce qu'il dirige son regard vers le premier plan.Le drapeau de l'Algérie n'est-il pas pour lui aussi le symbole de la liberté retrouvée ?


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Le quotidien "Liberté" n'est plus et il nous faut conjuguer à l'imparfait le verbe dessiner. Il reste quelques livres

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