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Prince des sots, il n'y a pas si longtemps que je vous aime !

Dernière mise à jour : il y a 2 heures


Il va sans dire que je ne commente pas ici les dessins faisant l'apologie du crime et des ignominies dont les humains se rendent coupables. Ce serait le cas échéant à la rubrique harcèlement.


Vous trouverez ici des commentaires de dessins d'artistes que je découvre depuis peu. Qu'ils ne soient pas oubliés trop vite! D'autres oeuvres initialement publiés à la rubrique "Petite Parade toute en dessins" et dont la signature n'est pas citée dans la liste des posts sont regroupés là. Pour que ces "organismes vivants" -- Samuel Beckett qualifiait ainsi certaines peintures ,j'y reviendrai. -- se sentent moins seuls moins misérables.


En Littérature on commente les oeuvres et pas les auteurs. Exceptionnellement on le fait soit pour se défendre, Raymond Cousse l'a fait ; Julien Gracq aussi dans un célèbre pamphlet, La Littérature à l'estomac, pour dénoncer un climat de réception peu propice à la publication et à l'écriture. Les écrivains imaginant leur public.

Lorsque les gens raillent en disant "c'est de la littérature" pour dire que cela ne vaut pas la peine de lire , il paraît acceptable que les Littéraires répondent de ce qu'est la Littérature et de ce qui leur paraît comme n'en relevant pas. Fausser ces débats salutaires est vain.


Lorsque Samuel Beckett témoigne de son intérêt pour les arts graphiques, il précise qu'il commente un tableau à la fois et se garde de généralités sur l'ensemble des tableaux d'un même plasticien.

C'est pourquoi il sera difficile de m'attirer dans des règlements de compte ou des histoires qui ne sont pas les miennes, au prétexte de polémiques. Je me suis un peu écartée des réseaux sociaux Je souhaite regarder l'émission Une semaine dans le monde avec Cartooning for peace / Dessiner pour la paix, de temps en temps. Ce qui favorise une ambiance propice à la paix, de mon point de vue, j'en ferai part ici en précisant la date de l'émission et je publierai le lendemain, suivant mes disponibilités. Je m'intéresse à une période celle des années 60 aux années 90 ; celle-ci est révolue et je me tiens à distance de l'actualité médiatique et journalistique. D'une part débute en France une campagne électorale, d'autre part la situation internationale est assez complexe pour que je ne souhaite ni m'en mêler ni qu'on interprète ou utilise mes propos d' amatrice.


En critiquant comme je l'ai fait, certains dessins, ce qui a déjà été accepté par un auteur qui n'a pas supprimé ce que j'osais écrire, je me suis ouvert une voie. Je ne me laisserai pas intimider par des personnes cherchant la surenchère par leurs messages picturaux. L'exercice de la liberté se fait aussi lorsque chacun pose ses limites en silence au lieu de s'emparer d'enjeux qui, au fond , en réalité, ne leur inspire rien d'intéressant à entendre. et qui plus est ne sont pas les leurs.

A l'université j'ai appris à disserter et j'en ferai montre dans mon texte à propos de dessins de Willem.

Il ne dessine plus dans le journal Libération; Le New-York Times ne publie plus de dessins et on va quelquefois en prison pour avoir dit ou dessiné. Je cherche à défendre des oeuvres originales, en rendant leur accès plus intelligible à des personnes dont la sensibilité est heurtée. En m'attaquant on prend des risques car mes harceleurs et harceleuses ne s'entendent que pour me détruire. Le reste du temps ils se font la guerre. C'est pourquoi je rédige la rubrique harcèlement chaque mercredi.



POUR Dessin à venir avec le nom de l'artiste


Former avec des couverts une figure géométrique pour représenter un drone aux lignes joliment profilées est un geste bien dérisoire. Le « top du top », ce qui apparaît comme le «  nec plus ultra » ne souffre aucune comparaison. Pourtant le dessinateur met avec subtilité en perspective le génie des ingénieurs militaires et celui des dessinateurs de presse.Ce faisant il interroge nos choix de civilisation :accepter de nous asseoir à la table de cet artiste jordanien pour partager avec les artisans de la paix un repas voluptueux ou nous envoyer à la figure des couteaux et des fourchettes.

La luminosité de sa composition, les gris effilés, la teinte pastelle du fonds nous offre une image translucide prompte à nous faire envisager le futur. Comment nous démunir de nos certitudes pour préserver l'essentiel ?


Pour ed.Hall



Monsieur Xi Ping a beau représenter la Chine sous son jour le plus souriant, une fois croqué par Ed Hall ,il devient très impressionnant.



ree

Et Dame Fortune, en m'étant offerte Ne pourra jamais fermer ma douleur

J.B.Clément


   La peur des Américains des U.S.A. se lit à la démesure. Le costume noir du président chinois sert de fond de scène à deux marionnettes, des adolescents insouciants ? Ne dit-on pas du tel portable qu'il est un fil à la patte? Le regard lancé par celui qui porte la cravate aux couleurs du drapeau chinois vers le public est celui d'un médium, d'un manipulateur. Les mains du président se déploient telles les ailes d' oiseaux de proie bien au -dessus de la scène. Les deux jeunes ont le regard fixes des personnes inanimées et affichent le drapeau américain sur leurs tee-shirts. Pourtant ce n'est pas de Madame Soleil que nous avons peur, nous aussi européens. C'est bien du développement inconsidéré de ces nouvelles technologies et de l'utilisation de nos données à des fins inavouables : campagnes d'influences ou intrusions dans la sphère privée. Ces dangers et ces peurs seront-ils exorcisés par un traitement local des données? Les tensions sino-américaines ne peuvent s'apaiser que par des relations humaines. Détendre celles-ci passent par changer nos représentations. La Chine n'est pas réductible à la grande muraille, ni les Etats-Unis à la vallée des présidents. Ed Hall met à l'honneur les utilisateurs, en blanc, tout en nous invitant à prendre de la distance, car «  il est bien court Le temps des cerises  (...)Les belles auront la folie en tête Et les amoureux du soleil au cœur(...) Où l'on s'en va deux cueillir en rêvant Des pendants d'oreilles »





pour FALCO ce 1602 « Il y a quelque chose qui cloche la-dedans ,j'y retourne immédiatement »Boris Vian in La java des

bombes atomiques


Une voisine plutôt taiseuse d'habitude s'arrêta l'autre jour pour me confier : « Quelque chose ne tourne pas rond dans le monde, l'Ukraine a bon dos ». Je la remercie ici de s'être rapprochée de moi lors de sa promenade pour me montrer la physionomie de son visage : affecté, défait, hagard. On dit que les courbes évoquent le mouvement et pourtant le cargo transportant la Terre sur ce dessin de

Falco semble immobile, figé pour reprendre le terme du docteure Agathe Cagé analysant notre façon habituelle de nous percevoir en classes sociales pour faire évoluer les catégories par lesquelles nous nous connaissons et qui parfois nous séparent (Le Monde 16/02)




16 02 Dessin de Falco paru dans libérons les crayons
16 02 Dessin de Falco paru dans libérons les crayons


Notre planète ne serait-elle plus ronde? L'idée avait mis du temps à traverser l'esprit des savants avant d'être communément admise. Les éléments de notre image accessible via le blog "Cartooning for peace" Libérons les

crayons du 1602 sont parfaitement stylisés, les lignes sont si droites qu'on les croit tracées à la règle et même les nuages aplatis à la base retiennent leur souffle. La terre ne tournerait-elle plus sur elle-même ? Serait-elle à nouveau devenue plate dans l'esprit des êtres humains? Assurément non

réaffirme Falco en représentant notre planète dans toute sa rondeur, susceptible d'accueillir notre humanité, en vert et blanc, paisiblement révélée. Alors peut-être les couleurs sombres sont-elles de mauvais augure. Le noir de la coque n'éveille-t-il pas en nous le souvenir du Titanic, prévu pour

traverser l'océan atlantique, construit pour nous emmener en Amérique du Nord et s'échouant en 1912 sur un iceberg, qui lui n'avait pas calculé sa route. La partie émergée est infime, aussi noire que pourrait être funeste notre avenir, aussi infime que notre connaissance au regard de tout ce que nous ne savons pas. La partie immergée paraît si énorme qu'elle nous barre déjà la route tels ces blocs de glace fondant les uns après les autres. S'abreuver de « fake news » c'est croire qu'il n'y aura jamais rien de nouveau sous le soleil et pourtant la littérature est là pour être enseignée : Dans la ville où je suis né A vécu un homme qui a navigué en mer Et il nous a raconté sa vie Au pays des sous-marins

Alors nous avons navigué vers le soleil. Jusqu'à ce que nous trouvions une mer de verdure Et nous vivions sous les vagues Dans notre sous-marin jaune In our yellow submarine Nous vivons tous dans un sous-marin jaune (avec les Beatles)We all live in a yellow submarine.En el pueblo donde

nacíVivió un hombre que se embarcó a la marY nos contó sobre su vida En la tierra de los submarinos Así que embarcamos hacía el solHasta que encontramos un mar verdeY vivimos tras las olas En nuestro submarino amarillo, Todos vivimos en un submarino amarillo.

Pour, Nuria, Falco et quelques autres, ce 26 février 2023.FrédouneLecirquedesm




 
 
 

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